Parole d'experts
Propriété immobilière : Prenez garde aux zones d'ombre de la mutation écologique !
janvier 29, 2024

Le secteur immobilier est responsable de 36% des émissions de CO2. Il aura donc un rôle crucial à jouer dans le contrôle de l'augmentation globale des températures à 1,5° d'ici 2050.
Cependant, la fixation sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre - la course impérative vers le « net zéro » - dissimule parfois certains aspects négligés du parcours écologique : la résistance au climat, la biodiversité et la valeur ajoutée du bâtiment pour une ville durable. Si elle ne se focalise que sur ses émissions de CO2, l'industrie immobilière pourrait subir un véritable choc d'obsolescence environnementale dans les années à venir. À moins qu'elle ne choisisse la meilleure stratégie pour transformer ce choc d’obsolescence en un choc d’opportunités.
L'atteinte des objectifs climatiques est marquée au niveau international par une lutte de standards entre des approches volontaires en termes de régulation et de nouvelles résistances, souvent liées au rejet de l'ESG ou à la remise en question de la mesure de l'impact des entreprises sur l'environnement.
C'est précisément sur ce dernier point que l'Europe a choisi d'intervenir avec la directive CSRD qui sera mise en application en 2024. L'approche globale proposée par la double matérialité vise à éliminer les zones d'ombre du parcours écologique de l'immobilier.
Autrement, les investisseurs et les entreprises utilisant de l'immobilier verront la norme comme un fardeau plutôt que comme une source d'opportunités pour leurs actifs et leur performance.
La première zone d'ombre est celle de l'adaptation au changement climatique. C'est aussi le meilleur exemple du manque d'éducation. Diminuer les émissions de CO2 est une chose, continuer à vivre et travailler dans des villes mal préparées à de longues périodes de canicule en est une autre. Nos immeubles sont-ils résistants ? La récurrence des épisodes de chaleur intense a révélé la difficulté de modifier le parc immobilier. C'est une priorité pour les employés des utilisateurs mais aussi pour les investisseurs dont les actifs obsolètes perdront toujours plus de valeur.
L'objectif climatique semble toujours abstrait pour certains. En revanche, la biodiversité est bien réelle. L'impact des activités sur la faune, la flore et les sols est aujourd'hui la deuxième zone d'ombre. Si la Commission Européenne a supprimé de la CSRD l’obligation de faire un rapport sur l'impact sur la biodiversité, la société civile et les citoyens agissent désormais comme des gardiens de l'impact de toutes les entreprises sur la nature.
Finalement, le bâtiment doit souligner sa dimension de service. C'est la troisième zone d'ombre. Le bâtiment n'est plus un objet passif dans la ville. Il joue un rôle actif, notamment dans la production d'énergie renouvelable solaire photovoltaïque.
Pour progresser sans zone d'ombre, investisseurs et utilisateurs ont besoin d'un guide, qui rassemble des expertises spécialisées pour apporter des solutions concrètes et complètes, y compris sur le financement des dépenses importantes d'investissement en capital. Le risque d'obsolescence est aussi financier.
Besoin de plus d'informations sur l'impact de l'immobilier sur le développement durable ?
Découvrez notre page de service Immobilier responsable.
Cependant, la fixation sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre - la course impérative vers le « net zéro » - dissimule parfois certains aspects négligés du parcours écologique : la résistance au climat, la biodiversité et la valeur ajoutée du bâtiment pour une ville durable. Si elle ne se focalise que sur ses émissions de CO2, l'industrie immobilière pourrait subir un véritable choc d'obsolescence environnementale dans les années à venir. À moins qu'elle ne choisisse la meilleure stratégie pour transformer ce choc d’obsolescence en un choc d’opportunités.
L'atteinte des objectifs climatiques est marquée au niveau international par une lutte de standards entre des approches volontaires en termes de régulation et de nouvelles résistances, souvent liées au rejet de l'ESG ou à la remise en question de la mesure de l'impact des entreprises sur l'environnement.
C'est précisément sur ce dernier point que l'Europe a choisi d'intervenir avec la directive CSRD qui sera mise en application en 2024. L'approche globale proposée par la double matérialité vise à éliminer les zones d'ombre du parcours écologique de l'immobilier.
Autrement, les investisseurs et les entreprises utilisant de l'immobilier verront la norme comme un fardeau plutôt que comme une source d'opportunités pour leurs actifs et leur performance.
La première zone d'ombre est celle de l'adaptation au changement climatique. C'est aussi le meilleur exemple du manque d'éducation. Diminuer les émissions de CO2 est une chose, continuer à vivre et travailler dans des villes mal préparées à de longues périodes de canicule en est une autre. Nos immeubles sont-ils résistants ? La récurrence des épisodes de chaleur intense a révélé la difficulté de modifier le parc immobilier. C'est une priorité pour les employés des utilisateurs mais aussi pour les investisseurs dont les actifs obsolètes perdront toujours plus de valeur.
L'objectif climatique semble toujours abstrait pour certains. En revanche, la biodiversité est bien réelle. L'impact des activités sur la faune, la flore et les sols est aujourd'hui la deuxième zone d'ombre. Si la Commission Européenne a supprimé de la CSRD l’obligation de faire un rapport sur l'impact sur la biodiversité, la société civile et les citoyens agissent désormais comme des gardiens de l'impact de toutes les entreprises sur la nature.
Finalement, le bâtiment doit souligner sa dimension de service. C'est la troisième zone d'ombre. Le bâtiment n'est plus un objet passif dans la ville. Il joue un rôle actif, notamment dans la production d'énergie renouvelable solaire photovoltaïque.
Pour progresser sans zone d'ombre, investisseurs et utilisateurs ont besoin d'un guide, qui rassemble des expertises spécialisées pour apporter des solutions concrètes et complètes, y compris sur le financement des dépenses importantes d'investissement en capital. Le risque d'obsolescence est aussi financier.
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