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Un nouveau cadre émerge pour la prise de décision en matière de localisation et d’implantation de bureaux
novembre 5, 2021

Un nouveau cadre émerge pour la prise de décision en matière de localisation et d’implantation de bureaux
La pandémie de la Covid-19 a modifié en profondeur les attentes, tant des entreprises que des salariés, en matière de modes de travail. Les répercussions de ces nouvelles attentes ont un impact direct sur le choix de localisation et d’implantation de bureaux pour les entreprises. C’est ce que révèle la récente étude CBRE « Future Working Location Trends ».
Les décisions en matière de localisation et d’implantation de bureaux pour les entreprises doivent désormais être prises au regard à la fois de la proposition de valeur de l’employeur mais également des profils de compétences que l’entreprise souhaite attirer et des typologies de fonctions dont elle a besoin.
C’est en prenant en compte ce cadre nouveau que CBRE formule sept recommandations clés afin de prendre, de manière éclairée, les futures décisions en matière de localisation et d’implantation de bureaux.
1. Reconnaître que les collaborateurs ont des attentes différentes (présentes mais aussi futures) est la première étape de l’élaboration d’une stratégie d’implantation.
Les choix d’implantation d’entreprises impliquent des décisions complexes, prenant en compte des facteurs à la fois quantitatifs et subjectifs - aucun site n’obtient jamais les meilleurs résultats pour tous les critères de sélection. Le choix final implique presque toujours un compromis complexe, mais doit surtout être cohérent avec la vision stratégique à long terme de l’entreprise.
2. Penser département par département, fonction par fonction
Les entreprises doivent tenir compte des fonctions que les collaborateurs exercent, de la manière dont ils sont répartis entre différents environnements de travail, et de la façon dont ils interagissent les uns avec les autres, avec leurs clients et les autres parties prenantes externes.
3. Comprendre comment la marque et la culture de l’entreprise ont pu changer pendant la pandémie pour les collaborateurs d’aujourd’hui mais aussi futurs.
Il est important de prendre en compte les implications sur la capacité à attirer de nouveaux talents des déclarations et des prises de position des dirigeants pendant la pandémie.
4. Envisager des modèles de « commuting » nouveaux dans les choix de localisation
Des venues moins fréquentes au bureau signifient que certains collaborateurs choisissent déjà de vivre plus loin du bureau, bénéficiant ainsi d’un accès au logement moins onéreux et de meilleure qualité. Tous les collaborateurs n’adopteront pas néanmoins cette approche. Ce phénomène pourrait être potentiellement plus développé chez les collaborateurs les plus expérimentés ayant atteint un stade de leur vie où ils valorisent le fait d’avoir plus d’espace et plus de temps passé à la maison.
5. Conserver la possibilité de réunir physiquement les collaborateurs, même ceux recrutés à distance
L’un des principaux avantages de l’embauche à distance est qu’elle permet de toucher des talents qui, auparavant, n’auraient pas été accessibles, dans des localisations où l’ouverture d’un nouveau bureau n’était pas envisageable. Certaines entreprises choisissent d’embaucher à distance dans seulement quelques zones géographiques spécifiques bien sélectionnées. Ainsi, cela leur permet d’avoir toujours la capacité de réunir physiquement ces collaborateurs.
6. Concevoir de nouvelles mesures de la productivité pour comprendre quel environnement de travail est le meilleur pour chacun
Les entreprises doivent mieux mesurer la productivité dans les bureaux. Jusque-là, les données issues des immeubles étaient très axées sur le contrôle des coûts ou sur la satisfaction des salariés. Dans ce nouveau cadre qui émerge, cela ne suffit plus. Les entreprises devront pouvoir mesurer la productivité de leurs collaborateurs, en fonction de leur rôle et de leurs tâches propres dans l’organisation, en particulier lorsqu’elles compareront le travail au bureau et le travail à domicile.
7. Se poser les bonnes questions – les décisions hâtives peuvent se révéler très coûteuses
Avant la pandémie, de nombreuses entreprises avaient déjà investi de manière significative dans leurs lieux de travail, considérant les bureaux comme un outil stratégique. C’est encore plus vrai aujourd’hui. Au vu des montants en jeu, il s’agit de prendre les bonnes décisions, en lien avec la stratégie de l’entreprise et de manière éclairée.
Pour en savoir plus : Stratégie et choix d'implantation
La pandémie de la Covid-19 a modifié en profondeur les attentes, tant des entreprises que des salariés, en matière de modes de travail. Les répercussions de ces nouvelles attentes ont un impact direct sur le choix de localisation et d’implantation de bureaux pour les entreprises. C’est ce que révèle la récente étude CBRE « Future Working Location Trends ».
Les décisions en matière de localisation et d’implantation de bureaux pour les entreprises doivent désormais être prises au regard à la fois de la proposition de valeur de l’employeur mais également des profils de compétences que l’entreprise souhaite attirer et des typologies de fonctions dont elle a besoin.
C’est en prenant en compte ce cadre nouveau que CBRE formule sept recommandations clés afin de prendre, de manière éclairée, les futures décisions en matière de localisation et d’implantation de bureaux.
1. Reconnaître que les collaborateurs ont des attentes différentes (présentes mais aussi futures) est la première étape de l’élaboration d’une stratégie d’implantation.
Les choix d’implantation d’entreprises impliquent des décisions complexes, prenant en compte des facteurs à la fois quantitatifs et subjectifs - aucun site n’obtient jamais les meilleurs résultats pour tous les critères de sélection. Le choix final implique presque toujours un compromis complexe, mais doit surtout être cohérent avec la vision stratégique à long terme de l’entreprise.
2. Penser département par département, fonction par fonction
Les entreprises doivent tenir compte des fonctions que les collaborateurs exercent, de la manière dont ils sont répartis entre différents environnements de travail, et de la façon dont ils interagissent les uns avec les autres, avec leurs clients et les autres parties prenantes externes.
3. Comprendre comment la marque et la culture de l’entreprise ont pu changer pendant la pandémie pour les collaborateurs d’aujourd’hui mais aussi futurs.
Il est important de prendre en compte les implications sur la capacité à attirer de nouveaux talents des déclarations et des prises de position des dirigeants pendant la pandémie.
4. Envisager des modèles de « commuting » nouveaux dans les choix de localisation
Des venues moins fréquentes au bureau signifient que certains collaborateurs choisissent déjà de vivre plus loin du bureau, bénéficiant ainsi d’un accès au logement moins onéreux et de meilleure qualité. Tous les collaborateurs n’adopteront pas néanmoins cette approche. Ce phénomène pourrait être potentiellement plus développé chez les collaborateurs les plus expérimentés ayant atteint un stade de leur vie où ils valorisent le fait d’avoir plus d’espace et plus de temps passé à la maison.
5. Conserver la possibilité de réunir physiquement les collaborateurs, même ceux recrutés à distance
L’un des principaux avantages de l’embauche à distance est qu’elle permet de toucher des talents qui, auparavant, n’auraient pas été accessibles, dans des localisations où l’ouverture d’un nouveau bureau n’était pas envisageable. Certaines entreprises choisissent d’embaucher à distance dans seulement quelques zones géographiques spécifiques bien sélectionnées. Ainsi, cela leur permet d’avoir toujours la capacité de réunir physiquement ces collaborateurs.
6. Concevoir de nouvelles mesures de la productivité pour comprendre quel environnement de travail est le meilleur pour chacun
Les entreprises doivent mieux mesurer la productivité dans les bureaux. Jusque-là, les données issues des immeubles étaient très axées sur le contrôle des coûts ou sur la satisfaction des salariés. Dans ce nouveau cadre qui émerge, cela ne suffit plus. Les entreprises devront pouvoir mesurer la productivité de leurs collaborateurs, en fonction de leur rôle et de leurs tâches propres dans l’organisation, en particulier lorsqu’elles compareront le travail au bureau et le travail à domicile.
7. Se poser les bonnes questions – les décisions hâtives peuvent se révéler très coûteuses
Avant la pandémie, de nombreuses entreprises avaient déjà investi de manière significative dans leurs lieux de travail, considérant les bureaux comme un outil stratégique. C’est encore plus vrai aujourd’hui. Au vu des montants en jeu, il s’agit de prendre les bonnes décisions, en lien avec la stratégie de l’entreprise et de manière éclairée.
Pour en savoir plus : Stratégie et choix d'implantation