Article
L’immobilier de santé continue d’aiguiser l’intérêt des investisseurs en quête de diversification
Focus sur le marché français de l’immobilier de santé
mai 20, 2021

Sous l’effet du vieillissement de la population, des maladies chroniques et des nouvelles technologies médicales, la demande de soins et la recherche d’hébergement adapté pour des personnes âgés dépendantes est un enjeu sociétal majeur. A l’épreuve de crise de la covid qui semble s’éterniser, l’activité des établissements des secteurs sanitaires et médicosocial, privés comme publics, se retrouve au cœur des préoccupations gouvernementales qui cherchent par la même occasion à traiter la question du vieillissement démographique. Néanmoins, dans un univers de l’investissement bouleversé par le climat d’incertitudes qui plane, les actifs immobiliers de santé remplissent les critères d’un segment alternatif résilient. Fort de la solidité de ses fondamentaux la curiosité voire même l’appétit des investisseurs s’aiguise.
Dans ce contexte, en France, le marché de l’immobilier de la santé, dans le sillage du marché résidentiel, se structure lentement en comparaison à d’autres actifs immobiliers, malgré un intérêt toujours plus prégnant. Le marché de l’immobilier de santé a ainsi enregistré un intérêt croissant des investisseurs depuis 2015/2016 avec des opérations de sale and lease back mais également des cessions secondaires d’actifs d’immobilier de santé.
Si le marché de l’investissement en immobilier de santé a dépassé le statut de simple marché de niche, il ne décroche pour l’heure pas le titre de « marché mature ». Le marché reste « marqué » par un manque d’offres. Les volumes d’investissement en immobilier de santé s’élèvent à environ 800 millions d’euros investis annuellement depuis 2017 en moyenne, réalisés en majorité par les foncières et les gestionnaires d’actifs.
Le marché français de l’immobilier de santé sur la voie de la maturation
Le secteur de la santé (secteurs sanitaire et médico-social) fait l’objet depuis plusieurs années d’un mouvement de concentration avec de nombreuses opérations M&A. Les fonds d’investissement de private equity/d’infrastructure, français et étrangers, animent également le marché avec diverses prises de participations au capital des exploitants.Dans ce contexte, en France, le marché de l’immobilier de la santé, dans le sillage du marché résidentiel, se structure lentement en comparaison à d’autres actifs immobiliers, malgré un intérêt toujours plus prégnant. Le marché de l’immobilier de santé a ainsi enregistré un intérêt croissant des investisseurs depuis 2015/2016 avec des opérations de sale and lease back mais également des cessions secondaires d’actifs d’immobilier de santé.
Si le marché de l’investissement en immobilier de santé a dépassé le statut de simple marché de niche, il ne décroche pour l’heure pas le titre de « marché mature ». Le marché reste « marqué » par un manque d’offres. Les volumes d’investissement en immobilier de santé s’élèvent à environ 800 millions d’euros investis annuellement depuis 2017 en moyenne, réalisés en majorité par les foncières et les gestionnaires d’actifs.
Vers une européanisation de la santé ?
Sur le segment de la santé, le regard des porteurs de projets se porte au-delà des frontières. Les stratégies d’implantation et de développement s’alignent sur les évolutions et enjeux démographiques, communs à toute l’Europe. Pour accroitre leurs revenus de grands investisseurs cherchent à consolider leur exposition à cette classe d’actifs en élargissant leur spectre géographique à l’ensemble de l’Europe de l’Ouest. Si les marchés allemands et britanniques sont d’ores et déjà bien structurés, les pays latins, qui affichent d’années en années une progression notable, cherchent encore leur rythme de croisière.
Pour en savoir plus, lisez notre Marketview "Immobilier de Santé : entre mutation et nouveaux défis" accessible ici.
Retail Talk
Inscrivez- vous à notre Newsletter pour recevoir les dernières actualités, tendances